Il a fallu que j'arrête d'être timide et que je me mette à poser de nombreuses questions à mes professeurs: on ne nait pas savant, on le devient par des efforts réguliers et soutenus.
Luciano T.,
franco-italien, dernier d'une famille de six enfants. Lycée à Bayonne
Bac S option Sciences de l'Ingénieur. École Polytechnique promotion
X2003, Politecnico de Milan (Italie) promotion 2008. Spécialisation en
Ingénierie Civile.
En
Classes Préparatoires, je me suis donné les moyens de faire mon maximum
en me consacrant à mes études. Je travaillais régulièrement tous les
jours. Je me suis mis à poser fréquemment des questions à la moindre
incompréhension à chaque professeur, même lorsqu'elles pouvaient
sembler stupides. Je suivais le plus possible les raisonnements des
professeurs lors des calculs en évitant de recopier simplement. Chez
moi, je revoyais mes cours de la journée, et notais mes doutes de
manière à pouvoir les éclaircir le lendemain. Je refaisais les
exercices proposés la journée ainsi que les démonstrations. Je
travaillais le plus régulièrement possible.
Je
n'ai aucun conseil à donner aux jeunes, chaque cas est unique. Dans mon
cas, lorsque je me suis engagé à entrer dans une Classe Préparatoire
aux Grandes Écoles, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus
juste travailler un minimum mais que je devais devenir rigoureux et
travailleur. Il a fallu que j'arrête d'être timide et que je me mette à
poser de nombreuses questions à mes professeurs: on ne nait pas savant,
on le devient par des efforts réguliers et soutenus. Cette technique
m'a permis d'atteindre l'École Polytechnique et m'a donné la liberté de
pouvoir effectuer mes choix de vie futurs. L'important pour moi a été
de réaliser ce que je voulais faire et de me donner les moyens de le
faire. S'en donner les moyens, ça veut dire aussi ne jamais désespérer
tout en étant exigent avec soi-même.
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